

Elizabeth (Shirt) Gamble, présidente, GLOBE Series
25 mars 2025
Le Canada sort les coudes et affiche sa fierté. Devant la menace d’une guerre commerciale et l’incertitude économique, les Canadiennes et Canadiens démontrent une volonté de serrer les rangs rarement observée au cours des dernières années. Ce sentiment identitaire renouvelé à l’échelle nationale représente une occasion exceptionnelle de mettre de l’avant des solutions climatiques canadiennes qui seront salutaires pour la planète et qui dynamiseront notre économie.
Le Canada sort les coudes et affiche sa fierté. Devant la menace d’une guerre commerciale et l’incertitude économique, les Canadiennes et Canadiens démontrent une volonté de serrer les rangs rarement observée au cours des dernières années.
Ce sentiment identitaire renouvelé à l’échelle nationale représente une occasion exceptionnelle de mettre de l’avant des solutions climatiques canadiennes qui seront salutaires pour la planète et qui dynamiseront notre économie. La Semaine canadienne d’échanges sur le climat (SCEC) servira de point de ralliement pour des gens de toutes les régions du pays qui, grâce à leur volonté d’agir, favoriseront la création d’une économie propre résiliente.
Le mois dernier à Toronto, dans le cadre de GLOBExCHANGE 2025, j’ai été envahie par cet esprit communautaire qui témoigne d’une réelle volonté d’agir. Les entreprises canadiennes et les chefs de file en matière de durabilité (tous secteurs et tous domaines de spécialisation confondus) se sont retrouvés pour trouver des solutions visant à assurer une meilleure gestion des risques tout en favorisant notre compétitivité. Au fil des trois journées de discussions dynamiques, trois thèmes clés sont ressortis.
Premièrement, la relation entre les changements climatiques et l’économie est très étroite : « énergie propre » et « compétitivité » vont donc de pair. La voie de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, qui met à profit des technologies d’énergie propre et d’autres solutions, a déjà été tracée. Aux quatre coins du monde, les entreprises sont prêtes à mettre en œuvre ces solutions, non seulement pour réduire leurs émissions, mais aussi pour demeurer concurrentielles sur le marché mondial.
Les investissements dans de telles solutions sont donc en hausse. Comme l’a souligné le conférencier principal Paul Polman, qui a dirigé des entreprises d’envergure mondiale : « Au cours des dix dernières années, les investissements écologiques affichent un rendement cumulatif de 14 %. C’est supérieur au rendement de tous les autres secteurs. » Je suis tout à fait d’accord. Une occasion s’offre à nous : tirer profit des placements durables pour favoriser la vigueur de l’économie canadienne de demain.
Deuxièmement, notre succès dépendra d’un leadership fort et résolu. Le changement climatique est un enjeu complexe. Pour mettre en place une économie propre concurrentielle, nous devons compter sur des dirigeantes et des dirigeants qui font preuve de courage. Dans un tel contexte d’incertitude, tant politique qu’économique, nous devons défendre les idées qui rendront notre économie plus résiliente et qui démontreront, à terme, le bien-fondé de notre démarche.
Je tiens tout particulièrement à remercier le conseiller Larry Sault, de la Première Nation des Mississaugas of the Credit, qui, dans son discours d’ouverture de GLOBExCHANGE, a rappelé aux participantes et participants qu’il leur incombe de faire en sorte que les peuples autochtones jouent un rôle primordial dans l’établissement d’une économie propre. Au Canada, les leaders en matière de changement climatique doivent être soucieux de la réconciliation, faire preuve d’enthousiasme et nourrir un espoir ferme.
Troisièmement, le poids des mots importe; cette thématique était à l’honneur tout au long du GLOBExCHANGE. Comme l’a dit David Coletto, chef de la direction d’Abacus Data : « Les paroles que vous prononcez et la façon dont vous encadrez le discours trouvent un écho chez votre auditoire. » Les changements climatiques touchent tout le monde. L’adaptation du message en fonction de l’auditoire est essentielle pour faire en sorte que nous puissions agir à l’unisson.
À titre de membre fondateur de la Semaine canadienne d’échanges sur le climat, nous sommes déterminés à maintenir l’élan de GLOBExCHANGE, pour que notre tout premier événement soit animé du même esprit. La SCEC représente la prochaine occasion de poursuivre la discussion nationale sur les défis et les possibilités en rapport avec le climat pour le Canada. Elle mettra en valeur la nécessité de faire avancer le dossier en vue de renforcer notre économie et de la rendre plus concurrentielle.
La SCEC favorisera la collaboration entre les parties prenantes, les acteurs des différents secteurs, les provinces et les territoires. Elle fera ressortir les connaissances des peuples autochtones et le rôle unique que ces dernières pourront jouer dans la mise en œuvre de solutions climatiques. Compte tenu des changements importants sur l’échiquier politique un peu partout sur la planète, la SCEC permettra de braquer les projecteurs sur le rôle de chef de file du Canada à l’échelle mondiale.
Sortons les coudes. Au plaisir de vous retrouver en novembre!